mardi 27 août 2013

Le lundi au soleil !

Extraordinaire.
J'exagère ?
A peine.

Poursuivant la découverte de la région, Benjamin et son gros scoot 650 (personne n'est parfait!) m'ont accompagné aujourd'hui à travers ce que je considère dès à présent comme le meilleur itinéraire que j'ai pu tester ces derniers temps. Carrément.

Partis au départ pour une boucle dans le Haut Bugey, notre périple s'est peu à peu allongé au gré du temps et des distances qui, apparemment, semblent élastiques dans ces paysages de rêves. Le kilométrage prévu était de environ 250km, mais au final s'est stabilisé autour de 380. Rien d'insurmontable donc, et les routes empruntées permettront même à de petites cylindrées de s'y frotter avec succès.


La météo de notre côté, nous avons quitté la Capitale des Gaules à l'heure ou d'autres vont au bureau. Privilège contradictoire de ceux qui travaillent le samedi, le lundi s'offre donc tout entier pour musarder.


Vue sur le vignoble de Cerdon

 Soit tranquille !  je vais partager avec toi ce road-book fameux et, pourquoi-pas, le parcourir de nouveau à tes côtés un de ces jours.

La sortie de Lyon s'effectue toujours d'une manière pratique plus que ludique: par l'autoroute.
De même, la traversée de la plaine de l'Ain n'offre guère de sensations, si ce n'est l'opportunité de cerner un peu mieux la géographie locale.
Direction Genève, par la nationale bien sûr !

Les prémices des routes enviragées de la journée apparaissent à Cerdon, haut lieu viticole et grand pourvoyeur de fines bulles rosées ... après un rapide coup d'oeil depuis le belvédère, nous avons repris le cours de l'ancienne route de Nantua, longeant l'adret dans le soleil matinal revigorant.

Halte à Nantua, au bord du lac, pour se ressourcer et étudier la carte. J'ai en effet choisi de m'appuyer sur un GPS en papier car je suis quelqu'un de tactile  ;-) 


Nantua, la lac

Un morceau de bitume plein de saveurs montagnardes se profile ... l'accès au plateau de Retord via la petite (voire très petite !) D39. 

Il faut reconnaitre qu'à partir de là une moto typée minimum roadster ou trail serai le bon choix. Il faut toutefois noter que le revêtement est demeuré globalement bon sur l'ensemble du parcours.  Mamy ZRX et le Burgman de Ben s'en sont tiré avec les honneurs.
Souviens toi que malgré de belles routes, les dangers de la montagne sont bien présents, les éboulis ne sont pas rares, des cailloux jonchent la chaussée, les bas côtés "fauchage raisonné" viennent te fouetter les jambes de temps à autre ...  baste ! c'est le sel de la balade.

Le plateau de Retord, tu connais ! si, les plans d'Hotonnes, le ski de fond, le biathlon etc ... l'endroit est coquet, la route serpente à travers des prairies où affleurent de nombreux rochers cernés de bois de résineux. Les couleurs estivales sont un ravissement pour la rétine, les odeurs de fleurs, de foins, de résine te fouettent le nez à chaque instant. 
C'est le moment de te dire que notre vitesse de croisière a considérablement chuté, mais quel pied de cruiser dans de tels paysages !

Champagne en Valromey marque le point de divergence avec l'itinéraire prévu.
En effet, nous avons décidé d'aller déjeuner au bord du lac du Bourget, à Aix les Bains via Culoz et Ruffieu, plutôt que de rentrer.

La baie de Grésine, sur le lac du Bourget. Eau cristaline, un petit effet de côte d'Azur !

Hein ?! quand même ! et c'est en Savoie !

 Morceau de choix, après avoir fait glisser une pizza, des profiteroles et/ou un tiramisu derrière la cravate, plus quelques litre de super pour nos montures, l'ascension du belvédère du Mont du Chat qui marque la frontière entre Arrière Pays Savoyard et Savoie. 

La vue sur le lac du Bourget, Aix les Bains et Chambéry est à couper le souffle depuis ce point de vue, situé à 1500 mètres d'altitude. Air vif, route parfaitement revêtue, grand kif que cette montée, avec ces épingles et a-pics vertigineux. Sur près de 12km !


La vue en question. Clique pour agrandir

Et que dire de la descente ? direction Yenne, car après une incursion en Savoie, il nous fallait retrouver le Bugey. 
J'allais t'indiquer que le meilleur est à venir, mais la chemin parcouru était déjà d'un niveau tel qu'il est difficile de se prononcer. Il est en effet rare, selon moi, de parcourir un itinéraire aussi homogène en matière d'enchainement de routes, toutes plus sympas les une que les autres... bien sûr sauf si tu es au guidon d'un ramasse-miettes...

La descente donc, un pure plaisir ! puis Yenne, Belley (pause café, quand même! on est pas des bêtes !) puis nous avons rattrapé -avec un poil de chance- une excellente D32, puis D41A, qui suivent avec bonheur les courbes de niveau en direction de Lhuis.




 Puis c'est Briord, Montalieu et enfin Parmilieu via l'idéale D52C ... ouf ! quelles courbes !
Nous avons choisi de remonter au site de Larina en passant par Hieres-sur-Amby. La route du Val d'Amby est une portion à conseiller, malgré une alternance ombre/soleil, sec/humide rendant parfois le grip un poil piégeux. 
Encore une fois, la vue depuis le site de Larina malgré la centrale nucléaire (tant pis) permet d'embrasser la totalité de la plaine de L'Ain, jusqu'à Lyon.

Hières sur Amby, la centrale du Bugey, la plaine de l'Ain.


Les falaises de Larina ...

Le retour ? et bien, une fois là il ne nous restait plus qu'à rentrer par Crémieu, via Anoisin Chatelans. Une fois dans la plaine, nous avons suivi le Rhône que nous avons rattrapé et traversé à Jons.
Le reste n'est qu’anecdote,  puisque entrer dans Lyon se fait un peu comme pour en sortir... par l'autoroute. C'est que nous avons fait.

Je vais tâcher de mettre un petit topo au propre si toutefois cela t'intéresses.
 D'ici là, si tu as des questions n'hésite pas !












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