lundi 29 janvier 2018

Viron dominical...

Honda "Mamy" Transalp, PD06 87-89


Un dimanche après midi à la campagne... 
Tu vas rire, j'étais bel et bien parti pour faire un tour en vélo. Et puis Mamy Transalp, sagement rangée à côté de Mamy ZRX (qui se porte bien, merci) m'a fait un clin d’œil. Comme ça, dans la pénombre du garage.
Alors, tu me connais, je n'ai pas résisté. 
Le p'tit twin m'a volontairement hissé jusqu'au sommet de la Côtière. Cette zone forme une barrière naturelle entre la plaine alluviale du Rhône et le début de la Dombes, au Nord-Est de Lyon. De là-haut la vue est imprenable sur la capitale des Gaules mais, il faut le dire, pas très motivante. 
C'est plutôt le côté campagne qui est intéressant. Un secteur agricole maraicher longe le bord du relief sur plusieurs kilomètres. Il est desservi par des chemins carrossables peu ou pas goudronnés.  C'est idéal pour doucement quitter l'attraction de la métropole. Encore faut-il parvenir à passer, sur un terrain gorgé des eaux de pluie des jours derniers.
Mamy Transalp, chaussée de pneus mixtes (Avon TrailRider ...Miam !) s'est joué de ce parcours les doigts dans le nez, avant de rejoindre l'asphalte des petites routes communales en direction de la cité médiévale de Pérouges.
Pressentant que la tarte au sucre pérougienne (mais pas médiévale) risquait d'être de trop, j'ai opéré un demi-tour avant d'être tenté. 
De petites routes encore et quelques chemins vicinaux m'ont ramenés du côté de Tramoyes. J'ai ensuite piqué sur Miribel pour rejoindre la cité via le pied de la Côtière.
Hop ! Retour au bercail. 
D'accord. C'est un tout petit tour. Mais quel plaisir ! Un rayon de soleil, un gros VTT et voilà une belle journée qui s'achève tranquillement. 
;-) :-)

mardi 23 janvier 2018

samedi 20 janvier 2018

Le prétexte Kawasaki Z900RS... :-)




Présenter un nouveau modèle n'est pas une mince affaire pour un constructeur et son réseau de distribution. 
C'est une mécanique bien huilée avec force marketing, teasing, mailing, reporting (ça c'est after hein!) pour finalement éviter de rester sur le...parking.
Bref. Un gros truc quoi.
Chaque revendeur y va de son organisation pour appâter le chaland, lui proposer quelque-chose d'agréable et de vendeur: concert, bar, animations...
D'ailleurs, ce vendredi la marque Kawasaki présentait officiellement le petit dernier de la gamme: le Z900RS.
Tu t'en doutes, il y a un moment où il faut choisir. 
Pour ma part,  ne sachant trop que faire, j'avais ouï dire que Monsieur G, alias AGZ (le pape du 1300Z), exposait son superbe Kawasaki 900Z1 chez un concessionnaire local, Spring Bike 69 à Villefranche sur Saône.
Pourquoi pas ? Je décidais donc d'y aller, ce qui de plus ne manquerait pas de faire respirer Mamy ZRX. 
Angoissée de devoir bientôt rouler à 80 sur le réseau secondaire, elle m'incita à prendre l'autoroute. Direction plein nord pour une vingtaine de minute d'un ronron régulier, à bonne allure. A bonne allure et sous une pluie battante, évidement (sinon ce n'est pas drôle).
Une fois sur place, c'est presque timidement que j'ai garé mon fidèle destrier, non loin de l'entrée.


Je ne sais jamais comment aborder ce genre de manifestation car, d'après mon expérience, le motard convié fait plus souvent  honneur au bar et au buffet qu'aux machines exposées.
Pas de chichis. Chez Spring Bike 69 on a choisi d'accueillir les public en matérialisant l'entrée du magasin avec des barnum, cernés par les motos de la gamme, tranquillement béquillées. Un food-truck complète le tableau, au fond.
A l'intérieur,  quelques mètres après l'entrée, trône la Z900RS entourée de nombreux spectateurs.
Le bâtiment tout en longueur a été aménagé pour recevoir un large public (je comprend mieux la présentation des motos à l'extérieur, en dehors de la reine du soir).
Posté là en observation je m'imprègne de l'ambiance, un œil rivé sur la nouveauté.
Il se passe quelque-chose.
Il se dégage un truc que je n'ai pas ressenti depuis longtemps dans ce "petit milieu" (j'aurais même pu dire "depuis belle lurette"!).
Il règne une atmosphère palpable faite de franche camaraderie, de chaleur. Des amis se retrouvent, les anecdotes fusent et les "Gunshot" entament un rock endiablé. Le groupe squatte un angle de la salle, pour le plus grand bonheur de quelques couples qui s'élancent sur la piste improvisée.


Bien sûr tous ici sont amateurs de bécane et la dernière Kawa anime les conversations. Cette ambiance décontractée semble être le produit d'une improvisation générale et bienvenue. L'équipe de la concession, accueillante et professionnelle, n'est pas étrangère à cela. Menée par Mathieu, son responsable attentif, elle accompagne et guide les visiteurs avec une bonne humeur communicative.
Allons bon !  Est-ce le fait de m'être un peu éloigné de la métropole Lyonnaise?
Peut-être. Je suis ici au cœur de la Calade, à 25 km au nord des premiers faubourgs de Lyon. La clientèle est éclectique, et n'hésite pas à sortir de la route pour pratiquer l'enduro dans la montagne beaujolaise toute proche.

En plissant les yeux, je m'aperçois avec plaisir que de nombreuses connaissances ont fait le déplacement. Il y a là tout le gratin de la moto locale, presque incognito. Entre autres, Monsieur G, bien sûr, mais aussi Monsieur Z. Étienne et Simon de chez Beringer Brakes, venus en voisins. DD Moto Team... Pascaline et Yvon, en motards passionnés. Des amateurs de côtes à l'ancienne, des pilotes. Et beaucoup d'autres gravitant de près ou de loin dans ce bouillon de culture moto.
Et bien vois-tu, j'en ai fait des soirée inaugurales. Des tas même !
Mais des chouettes comme celle-là,  elles se comptent sur les doigts d'une main. C'est une question d'alchimie, je pense. Une combinaison de facteurs imperceptibles. Comment je le sais ? Tout simplement parce qu’au delà d'une passion commune, les conversations ont dévié vers d'autres sujets. La moto est parfois devenue secondaire. Les données ont été intégrées, digérées. Le reste n'est pas anecdotique : de la bonne musique, des amis et des personnes qui le sont devenues. Un bon gros moment.
Étonnant et agréable.
Je ne sais pas si la concession a enregistré des ventes ce soir. Mais je te fiche mon billet que le but est atteint : cette soirée fera date ! 


 

































mardi 16 janvier 2018

Crillon

Honda CB 750 K2 ( 1972)


La CB de Fred, garée devant la fontaine du village de Crillon le Brave, dans le Vaucluse. Ah ! la bonne balade que ce fut là !

jeudi 11 janvier 2018

Stickers

Ce sticker trône fièrement sur une Honda 900 Bol d'Or d'époque, ici à Lyon/Villeurbanne




J'adore les autocollants...surtout s'ils sont croquignolets, anachroniques et vintages !
J'en ai plein en magasin, tu en verras défiler de temps en temps. En voilà un français et deux américains.
Enjoy ! 


Trouvé sur une jolie Yamaha 650 XS d'importation, à Lyon/Villeurbanne





Capturé sur une superbe Kawasaki Z1300 Voyager, à Lyon/Limonest


lundi 8 janvier 2018

REBEKAH

Indian Chieftain 2016 "REBEKAH"


C'est une histoire de vampires.
Difficile à croire comme ça, n'est-ce pas ?
Et pourtant ce n'est pas si compliqué. Voilà le topo.
Pour situer l'action il faut que tu saches que le personnage principal, Antho, est volage. Il a longtemps partagé la route avec Hope, une belle issue de la tribu Victory. Celle-ci avait un côté "High-Ball" assumé et arborait fièrement un "Ape-Hanger" noir qui tranchait nettement avec sa robe orangée. 
Passionné par les récits médiavaux-fantastiques, vacciné mais néanmoins mordu par les histoires de morts vivants aux profils de chauve-souris, le téléphage Antho parcourait nos contrées au guidon de Hope, survolant la Terre du Milieu (entre Rhône et Saône?) à la recherche d'une proie à effrayer...
Le gros twin 1700 de la belle offrait déjà son lot de sensations quand, par un hasard habilement provoqué (un phyltre?) Antho croisa la route de Rebekah.
Rebekah est une tante par alliance pour Hope. Elle est plus jeune et avance des atouts dont il est difficile de détourner le regard. C'est mordant.
Bien que de la même tribu au départ, leur arbre généalogique a fait pousser une nouvelle branche pour elle et les siens. 
C'est une Indian Chieftain ! 

Indian Chieftain 2016 "REBEKAH"
Raide dingue, Antho s'est détourné de Hope qui, malgré d'excellents états de services, s'est retrouvée cantonnée au show room des véhicules d'occasion. Sûre de son charme, elle n'envisage pas d'y rester longtemps. Va-t-elle se venger?
De son côté Rebekah déploie tout son savoir faire, bien épaulée par son cavalier.
Elle arbore une robe noire mat strictement d'origine, soulignée par quelques chromes habilement répartis. Ils sont appelés a disparaitre, pour aider la belle à se fondre dans la nuit. 
Equipée d'une bulle basse (pour que l'amoureux ne soit pas transi) elle a vu son guidon d'origine remplacé par un ape-hanger dispo au catalogue de la marque. Antho prouve ainsi que la séparation avec Hope n'est probablement pas soldée (je crois qu'il voit "quelqu'un" pour cela) Il y a ajouté des poignées "Victory Performance" au style "dark" prononcé. 


Indian Chieftain 2016 "REBEKAH" Le guidon Ape-Hanger dispo au catalogue d'accessoires de la marque.

Ce n'est pas tout. Avec une lueur étrange dans le regard, Antho a confié Rebekah aux bons soins du chaman local, celui qui a la confiance de la tribu : Monsieur S, de la concession Indian Lyon. 
Lançant d'obscures incantations dans sa barbe (certains disent qu'il marmonne un vieux dialecte japonais oublié) Ses doigts noueux ont retiré le collecteur d'origine pour le remplacer par un modèle de gros diamètre et décatalysé. L'extrémité des tubes a été couverte par des silencieux "Jekill et Hyde" à commande électrique. Antho peut ainsi moduler les plaintes du big block Thunder Stroke 111 qui donne vie à la belle Rebekah. En appuyant sur un discret bouton le twin feule gentiment, ou aboie avec force. Au choix.
Monsieur S a également procédé à des réglages dont lui seul a le secret pour que la mécanique offre le meilleur d'elle même... Le ramage se rapporte donc au plumage de notre amie.
Antho n'a plus qu'a se laisser transporter, au son des formidables vocalises de sa monture au  nom de vampire télévisuel fantasmé (Cf :Vampire Diaries ;-) )

J'ai eu la chance d'effectuer quelques tours de roues au -haut- guidon de cette superbe Indian Chieftain. Quel plaisir de retrouver cette pêche, cet équilibre extraordinaire pour une machine de ce gabarit. J'adore !  Pour un peu je l'aurais gardée tiens !
Mais non, je l'ai restituée à son propriétaire qui, l'oeil brillant, s'inquiétait déjà de son absence...
Merci Antho ! 

Indian Chieftain 2016 "REBEKAH" Les silencieux Jekill & Hyde






 
Indian Chieftain 2016 "REBEKAH" Le bloc "thunder stroke" 111






 
Indian Chieftain 2016 "REBEKAH"






 
Indian Chieftain 2016 "REBEKAH"






Indian Chieftain 2016 "REBEKAH"














 
Indian Chieftain 2016 "REBEKAH"















vendredi 5 janvier 2018

Lord of the key ring :-)

Pendant ce temps, chez Apro-Racer ...


Ah ça ! l'année commence bien. J'espère que c'est ton cas.
Ayant terminé ma reconversion professionnelle, je suis un peu moins dispo par ici depuis quelques temps. Ne t'inquiète pas ! Ce n'est pas suffisant pour freiner mes élans de blogueur. Je vais donc poursuivre mon chemin en tâchant de t'abreuver régulièrement de mes expériences motorisées à deux roues. Cela ne saurait tarder d'ailleurs, j'ai quelques perles en point de mire, et en stock... Héhé ;-) 
Toujours est-il que je continue d'emmagasiner de l'image avec un plaisir et une envie renouvelés, comme chaque année !
Je travaille mon planning pour ne pas commettre d'impairs cette année. Les démos en côtes n'ont qu'à bien se tenir, tout comme les balades et autres sorties "pistes".
A très vite !  :-) ;-)


Pendant ce temps, chez Apro-Racer ...